Le Fsdp (Fonds de soutien et de développement de la presse), dirigé par Bernise N’guessan va laisser place à l’Adsm(Agence de développement et de soutien des médias) conduite par Méité Sindou.
Le nouveau directeur général de l’Adsm (Agence de développement et de soutien des médias), Méité Sindou a été officiellement installé hier mardi, à travers une cérémonie de passation de charges, présidée par Léandre Kanié, inspecteur général du ministère de la Communication et de l’économie numérique. Cette cérémonie a aussi enregistré la présence de Yéo Brahima, chef de cabinet dudit ministère, qui a assuré la représentation du ministre Amadou Coulibaly.
Avant cette passation de charges, Bernise N’guessan, l’ex patronne du Fsdp (Fonds de soutien et de développement de la presse), a dressé l’état des activités réalisées pendant les 13 années d’exercice.
Ce sont donc aux dires de Bernise N’guessan, 11 milliards F CFA qui ont été investis en faveur de médias de 2009 à 2021. Au titre de ces actions ce sont le financement de la construction d’un portail numérique de vente de produit de presse commun à plus d’une trentaine d’entreprises de presse, et la construction d’une salle de conférence de 200 places et de salle attenantes à la Maison de la Presse d’Abidjan, a partagé Bernise N’Guessan.
Poursuivi l’ex patronne du Fsdp a affirmé que sa structure a contribué au fonctionnement d’une plateforme numérique de programmes radio en podcast, à l’impression et la distribution des journaux, et apporté ses subventions en trésorerie à des médias.
Par ailleurs Bernise Nguessan a relevé la création d’une mutuelle sociale d’assurance santé et de solidarité rassemblant l’ensemble des journalistes et professionnels de la communication de Côte d’Ivoire et leurs familles, soit 3500 bénéficiaires et ayant droits. .
Méité Sindou s’est réjoui, lui, des efforts déjà consentis pour permettre à la presse de résister à la crise qui la secoue. En outre il s’est dit conscient du challenge qui l’attend, dans la résolution des problèmes du secteur. « Tous les éditeurs, qui sont significativement présents aujourd’hui témoignent régulièrement de l’efficacité des remèdes que vous avez prescrits à leurs maux en 13 ans d’exercice. La presse ivoirienne est encore malade. Elle souffre de maux Chroniques. Des maux qui menacent de virer à la pandémie. Bien heureusement, la profession elle-même fait preuve de résilience », a-t-il fait savoir, tout en promettant de jouer sa part pour la relève des défis.
Ludo A