Ce vendredi 1er avril 2022, s’est ouvert la session unique de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. En présence du premier ministre Patrick Achi, plusieurs membres du gouvernement, des présidents d’institutions et d’ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire . Le discours d’un des vice-présidents de l’institution, Adama Bictogo a marqué la cérémonie . Il assure l’intérim du président, Amadou Soumahoro convalescent.
24 projets de loi au programme de cette session 2022. Dont 6 lois ordinaires sur le divorce et la séparation de corps, sur l’absence et la disparition, sur la cybercriminalité, sur les majeurs protégés, sur l’évaluation des politiques publiques. Ainsi que 13 projets de ratification de conventions et accords internationaux. Et 5 projets de ratification d’ordonnance.
L’un des faits marquants de cette première réunion officielle et ordinaire des députés de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a été l’absence du président de l’institution, Amadou Soumahoro. L’homme, qui a été absent du pays pendant environ 3 mois du fait d’un cancer de la prostate, est rentré dans la nuit du dimanche à lundi 28 mars 2022. Dès le lendemain mardi, il avait produit un communiqué convoquant les députés à l’ouverture de la session pour ce vendredi. Mais, finalement, il n’y a pas pris part. Toutefois, le vice-président Adama Bictogo a dit parler au nom du président de l’Assemblée nationale.
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Pour l’instant, on n’en sait pas grand-chose la progression de sa santé. Mais, le mal qui ronge le président de l’Assemblée nationale semble assez grave. Certains de ses proches lui ont même conseillé fortement d’observer un bon temps de repos.
Adama Bictogo qui a parlé au nom du président de l’Assemblée nationale est revenu sur les conditions de vie et de travail des députés et du personnel de l’Assemblée nationale. « Nous poursuivrons les efforts tendant à améliorer les conditions de vie et de travail des députés, ainsi que celles du personnel administratif. A ce propos, […] des mesures appropriées seront préconisées, pour une meilleure efficacité de notre action commune », conclura-t-il.
Chris Monsékéla
