L’Ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Ingo Herbert appelle au respect de la dignité de chaque être humain. Notamment des LGBTIQ (lesbian, gay, bisexual, transgendered, intersexual or queer ).
Le colloque international sur le genre, la sexualité et le développement ayant pour thème : « regards croisés sur la thématique des minorités sexuelles et de genre en Afrique » a ouvert ses portes le jeudi 13 octobre 2022 à l’amphithéâtre C du campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO).
Justifiant sa présence à l’UAO, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire Ingo Herbert a expliqué que son Ambassade soutient chaque année, un projet sur les droits humains. Selon lui, l’an dernier, c’était les femmes et cette année, ce sont les droits des LGBTIQ. « Nous avons une politique pour promouvoir les droits humains et l’identité sexuelle fait partie des droits humains. ».
L’Ambassadeur Ingo Herbert a saisi cette opportunité pour inviter les uns et les autres au respect de la dignité de chaque être humain.
« La non-discrimination, le respect de la dignité de chaque homme, de chaque être humain est le message et la raison pour lesquelles on a soutenu ce colloque », a-t-il affirmé.
C’est dans cette optique que Sylvain Faithai, coordonnateur général de la coupole Akwaba, une organisation identitaire qui regroupe en Côte d’Ivoire 17 organisations des personnes LGBTIQ a formulé cette doléance : « notre doléance, c’est d’avoir une société inclusive dans le respect des droits humains ».
Le coordonnateur du laboratoire santé, sexualité, genre et développement (LA2SGED), Docteur maitre de conférences Mazou Gnazégbo Hilaire, organisateur dudit colloque, il a été clair sur les objectifs de cette rencontre scientifique. « Ce n’est pas la promotion à l’homosexualité que nous faisons, mais nous voulons dire aux unes et autres que chacun a le droit de faire ce qu’il a envie de faire. On doit respecter la dignité de chacun sans offenser autrui et en lien avec nos valeurs culturelles. ».
Plusieurs communications seront faites par des enseignants-chercheurs, chercheurs, ONG, société civile, venus des pays africains et européens. Le colloque prend fin le samedi 15 octobre 2022.
Srêkêt Arnaud, Correspondant à Bouaké