Pulchérie Gbalet, lors d’une rencontre politique organisée le samedi dernier a dit ses vérités à la classe politique concernant la gestion de la cité. Pour elle, les dirigeants de la classe politique ne regardent que leurs intérêts et non celui du peuple.
Tenant à dénoncer cela, Pulchérie Gbalet a dressé les tares qui caractérisent la classe politique avec en premier lieu le pouvoir en place.
« Notre pays la Côte d’Ivoire a connu une période difficile ces trente dernières années due aux différentes crises qui se sont succédées. Les causes sont liées à la mauvaise politique pratiquée dans notre pays », dépeint Pulchérie Gbalet.
Et d’ajouter « que les premiers responsables de ces crises sont les partis politiques ». Ce qui pour elle doit nous interpeller sur la maturité de la démocratie en Côte d’Ivoire. Car dit-elle au sein de la classe politique, il existe un déficit de démocratie.
Alors, Pulcherie Gbalet ne manque pas de s’interroger sur les véritables motivations de la classe politique.
Elle qui appartient à un mouvement de la société civile (Alternative Citoyenne Ivoirienne), indexe également ses pairs pour n’avoir pas joué le rôle qui est le leur.
« Nous sommes tous coupables et une rétrospection s’impose à nous ».
Par ailleurs, elle déplore le fait que certains responsables politiques ne se reconnaissent pas comme responsable des maux de la société.
Ainsi Pulcherie Gbalet réclame aux dirigeants politiques une démocratie emprunte de vérité et de bonne gouvernance. Car, elle le justifie c’est ce qui fait son essence.
Elle ajoute également que cette démocratie doit tenir compte du peuple, puisque sa finalité réside en lui.
« La démocratie est le pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple. La démocratie est le véritable socle de la stabilité dans une nation. Peut-on construire une nation moderne sans démocratie ? La réponse est non ».
Elle termine pour dire que « si nous voulons une Côte d’Ivoire moderne, il faut construire la démocratie ». Mais elle certifie que cette démocratie ne peut se faire sans le peuple.
Assamoa Agnero