Un chef d’une classe de cm2 (primaire publique) usait de son petit pouvoir de (sous- Maître) pour soumettre ses amis de classe à une torture morale. Écrire injustement les noms de bavards sur une liste. La récréation lui servait de moments de racket en « pain condiments ».
À la proclamation des résultats de CEPE et entrée en sixième son nom, prénoms et surnom de chef ne figuraient point sur la liste des admis.
Ses victimes ont été toutes admises au collège. Notre fameux tout Puissant chef de classe était malheureusement à sa troisième tentative d’examen.
Ses parents très déçus et confus le confient au tailleur du petit couloir du quartier là où ses amis et anciens élèves de classe le saluent d’un air moqueur à chacun de leur passage.
Il y est ni par amour ni par passion.
Contre son gré. C’est la volonté de ses parents. Son patron maître tailleur est un illettré et ne sait écrire son propre nom.
Son apprenti est plus instruit que lui.
Il sait que son apprenti lui a été confié parce que pas fait pour les études.
Son patron le maître tailleur ne manque pas d’occasion pour le ridiculiser le traitant de vaurien et dernier de la classe.
Le pouvoir a donc changé de camp !
Et le jour où notre ex chef de classe fut mis à genoux devant l’atelier sous le regard médusé des passants parmi lesquels ses ex anciens camarades « torturés » de la classe de cm2, admis en 6ème ; il comprit que le pouvoir avait changé de caleçon et de camp.
AUCUN POUVOIR N’EST ÉTERNEL.
SACHONS-NOUS EN SERVIR.