La lutte contre le terrorisme au Sahel vient de prendre du plomb dans l’aile. Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a adressé le mercredi 17 août 2022, une lettre au chef du conseil de sécurité des nations unis faisant état des agissements de la France a la souveraineté du Mali.
Une énième situation qui vient dégrader les relations entre ces deux pays, après le retrait des forces de l’opération barkhane du territoire suite à un bilan jugé médiocre par les autorités malienne ainsi que du retrait de l’ambassade de France au mali. Dans un communiqué adressé au chef du conseil de sécurité de l’ONU, le ministre des affaires étrangère malien a déclaré que son espace aérien avait été violé plus de 50 fois cette année, par des forces françaises pour « armer des groupes terroristes opérant au sahel ».
La France fournirait des armes, des munitions et du renseignement aux terroristes djihadistes sévissant au Mali. La lettre écrite par Abdoulaye Diop est datée du 15 août, le ministre commence par y énumérer une série de cas présentés comme des « violations répétitives et fréquentes de l’espace aérien malien par les forces françaises » : « drones, hélicoptères ou avions de chasse » auraient survolé le Mali « sans autorisation » de Bamako.
Aucunes preuves n’ont pour le moment été présentées par les autorités Maliennes pour étayer cette déclaration.
De son côté, l’ambassadeur de France au Mali a réagi dans un tweet. « La France n’a évidemment jamais soutenu, directement ou indirectement, ces groupes terroristes, qui restent ses ennemis désignés à travers la planète » a-t-il souligné sur son compte tweeter.
Actuellement, l’armée française de l’opération Barkhane s’est déployée au Niger. A la frontière entre les deux pays. Où il existe déjà une opération
Rappelons que la relation entre les deux pays n’ont plus connus de moments calmes après la prise du pouvoir pas la junte en juin 2020.
Daniel bini, stagiaire (avec reuters et Rfi)