Blé Goudé a réagi au retour en Côte d’Ivoire d’Abou Galliet. Après 11 années d’exil, le lead vocal du groupe musical proche l’ex-galaxie patriotique, Aboubakar Diabaté, plus connu sous pseudonyme d’Abou Galliet est de retour sur la terre de ses ancêtres, en Côte d’Ivoire.
« C’est comment comment…devant c’est maïs », ce refrain célèbre est signé du groupe Zouglou ivoirien, Les Galliets. Le groupe, auteur de la chanson à succès, s’est exilé en France depuis la crise post-électorale de 2011.
A son arrivée au pays, le chanteur originaire de Touba, Abou Galliet a été reçu par le ministre ivoirien en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, “ C’est une joie de retrouver la famille. Je suis très content d’être là après tant d’années dehors. Quand tu reviens à la maison, tu ne peux qu’être heureux. C’est une joie pour moi. Je suis venu pour participer à la cohésion sociale, à la réconciliation parce qu’on en a besoin. Je suis là pour ça”, a dit Abou Galliet qui a tenu également à exprimer sa gratitude au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, ainsi qu’au ministre ivoirien en charge de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin.
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L’ex-leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé n’est pas resté silencieux suite au retour au pays de celui qui fait office de son conseiller culturel, “L’ artiste zouglou ABOU GALLIET, par ailleurs mon conseiller culturel est rentré au pays après 11 ans d’exil. Merci au ministre KKB en charge de la réconciliation pour avoir facilité ce retour. Bon retour chez toi, l’artiste », a écrit Charles Blé Goudé qui conclut ses propos par ce dicton: “quelqu’un a dit que l’hirondelle annonce le printemps”.
Faut-il le rappeler, le groupe Les Galliets s’est révélé au public en 1992, à travers leur tube “Éléphants” en soutien à l’équipe nationale de foot de Côte d’Ivoire. Suite au déclenchement de la crise post-électorale, Abou Galliet, lead du groupe et ses 3 autres compagnons, interprètes de la chanson “Devant…c’est maïs » avaient pris le chemin de l’exil.
Soum Adiko