Six élèves ont décidé de compromettre leur avenir en trichant aux épreuves écrites du Baccalauréat dans la Direction de l’Education Nationale et de l’alphabétisation (DRENA) de Katiola.
Selon les responsables de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, quatre candidats officiels dont une fille, de la série A2, ont été interpellés lors de l’épreuve écrite de Philosophie le mercredi 06 juillet 2022. Le vendredi 08 juillet, lors de l’épreuve des Sciences de la vie et de la terre (SVT), c’est un candidat de la série D qui se fait prendre dans le Centre 1 de Dabakala. Deux autres ont été arrêtés à Niakaramadougou, dont un au Lycée Henri Konan Bédié et l’autre au Collège moderne de Tortiya.
Pourtant, la ministre en charge de l’Éducation Nationale a appelé l’ensemble des acteurs de l’organisation des examens, les parents d’élèves et les élèves à mener des actions vigoureuses contre la fraude. Une application stricte de l’arrêté relatif aux sanctions en cas de fraude commise par les candidats et examinateurs a été diffusée. Car selon la ministre, les examens constituent, la pierre angulaire de certification des diplômes.
A cet effet, il importe donc de faire en sorte que les examens ne soient pas entachés de fraude. Mais les élèves trouvent toujours le moyen pour avoir recours à la tricherie. Pour nombre d’entre eux, la tricherie est la voie la plus facile pour réussir. La preuve, les élèves ont par le biais des réseaux sociaux, adressé un message au ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, l’accusant d’être trop sévère. Ils accusent ouvertement Madame la Ministre d’être responsable du faible taux de réussite au BEPC session 2022.
Pour mieux comprendre la motivation de ces jeunes qui ne prendront plus part à des examens pendant cinq ans selon les textes, interrogés, ils ont refusé de s’exprimer.
Fatime Souamée
Correspondante Régionale