Ouvert officiellement le vendredi 24 juin 2022 par Amédé Kouakou, Ministre ivoirien de l’Équipement et de l’Entretien routier, le nouveau péage de Grand-Bassam ne cesse de susciter des grognes de la part des Ivoiriens.
En effet, on se souvient encore qu’à la fixation des différents prix du passage au péage de Grand-Bassam, des voix s’étaient élevées à travers tout le pays pour dénoncer cela. Notons que les prix vont de 1000 Francs CFA pour les véhicules légers à 3500 Francs CFA pour les poids lourds.
« L’ancienne route qui va à Bassam a été entièrement réhabilitée par le Président. Le Président avec le ministre des Transports a même mis des bus pour permettre à nos compatriotes qui habitent Bassam de regagner Abidjan à moindre coût. Pour les transporteurs, c’est la-bas qu’il y a plus de villages et les passagers se trouvent sur cette voie », avait indiqué Amédée Kouakou Koffi lors de la cérémonie inaugurale du péage en question.
Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que beaucoup d’usagers semblent boycotter l’autoroute d’Abidjan-Grand Bassam où se trouve le péage. Ce lundi 27 juin 2022, au matin, sur l’ancienne voie de Bassam, ce sont plusieurs centaines de véhicules qui étaient alignés. Alors que sur l’autoroute du péage, il n’y avait quasiment pas de voiture. Une sorte de désobéissance pacifique.
Le coût des transports en commun Abidjan-Bonoua est passé de 700 Francs CFA à 900 Francs CFA.
Le gouvernement ivoirien devra prendre rapidement des mesures afin de soulager les usagers et la communauté des transporteurs quant à cette situation.
Amédée GBAZO