Le péage de l’autoroute de Grand Bassam a été ouvert aux usagers il y a un peu plus de deux mois. En effet, c’était le 15 avril 2022, que Paul Éric Liha, directeur technique du Fonds d’Entretien Routier (Fer) annonçait de manière officielle, l’ouverture du péage de Grand Bassam aux populations. L’objectif ici était de permettre aux uns et aux autres de rallier rapidement Grand Bassam sans craindre les bouchons. À son ouverture,les usagers ne déboursaient aucun centime pour passer le péage.
Mais le mardi 21 juin 2022, le Ministère de l’Équipement et de l’Entretien routier ainsi que le Fonds d’Entretien Routier (Fer) communiquaient sur les différents prix qu’il faudra désormais décaisser au péage de Grand Bassam. Ces prix qui vont de 1000 Francs CFA pour les véhicules légers à 3500 Francs CFA pour les poids lourds continuent de susciter le mécontentement de certains Ivoiriens. Qui le font d’ailleurs savoir via les réseaux sociaux.
Pour ces Ivoiriens, les prix au péage de Grand Bassam restent exorbitants. Et que le gouvernement ivoirien n’a pas pensé aux nombreux problèmes et préoccupations qu’ils rencontrent. Certains d’entre eux que nous avons interrogé, ont affirmé qu’avec cette situation, le prix du transport d’Abidjan à Grand Bassam pourrait connaître une flambée d’ici les prochains jours. Ce qui semble d’ailleurs évident. Car on se souvient encore lorsque le prix du carburant a augmenté, les transporteurs, eux aussi n’ont pas hésité à augmenter leurs tarifs. La distance Abidjan-Dabou(27 kilomètres) où les voyageurs payaient 500 de nos Francs,est passée aujourd’hui à 800 Francs CFA. Il y a des jours même, où les passagers payent 1000 Francs CFA.
De plus, au niveau du transport interurbain dans la ville d’Abidjan, les choses ont changé. Il y a augmentation de transport partout. Même s’il est vrai que l’autoroute de Grand Bassam où se trouve le nouveau péage permettra à coup sûr de fluidifier le trafic des personnes et des biens, les prix trop élevés viennent ainsi alourdir la souffrance des populations ivoiriennes, qui sont déjà confrontées à la cherté de la vie.
Amédée GBAZO