L’année 2022 est marquée par une coïncidence dans l’occurrence des évènements. Les jours fériés rentrent dans ce schéma également. Il a été constaté cette année que les périodes de pénitence des fidèles chrétiens aussi bien que musulmans se sont quelque peu chevauchés. Là où les chrétiens se préparaient à achever leur carême débuté autour du mois de mai, les musulmans eux amorçaient le leur et celui-ci s’achève bientôt.
Ce chevauchement de date et de calendrier se remarque aussi au niveau des jours fériés, où pour cette année la fête du travail devrait normalement se tenir le même jour que la fête de ramadan, marquant la fin du jeûne. Même si celle-ci est soumise à l’observation du croissant lunaire, les prévisions la projettent pour le dimanche 01er mai.
En raison de ces incidences le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale qui n’a pas l’intention de faire célébrer ces évènements simultanément, a déplacé la date symbolique du 01er mai, jour de la fête du travail, au lundi 02 mai, période à laquelle sera observée officiellement cette commémoration.
Selon les indications du ministre Adama Kamara, la cérémonie officielle de célébration de la fête du travail en compagnie des organisations syndicales se tiendra le lundi 02 mai à 15 heures dans les jardins de la primature.
Ce jour a été donc déclaré férié, vu le décalage de la fête du travail. Ce en collaboration, indique le ministre, avec les différents acteurs impliqués.
« Il serait intenable que les deux fêtes se célèbrent ensemble. L’Aïd el-Fitr est une fête familiale et communautaire des musulmans. Après la mosquée, les fidèles se retrouvent en famille ou organisent des visites à des personnes chères. Cette donne rendrait difficile l’organisation à la même date de la fête du Travail. D’où la décision du gouvernement ivoirien, après concertation avec les acteurs, de décaler la cérémonie solennelle de cet événement », a précisé Adama Kamara, hier, au journal de 20 heures.
Ludo A