Bien que les lois ghanéennes condamnent déjà l’homosexualité considérée comme « relations charnelles contre nature », le pays veut renforcer davantage cette disposition. Un projet de loi Anti-LGBTQ (Lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queers, etc) est présentement sur la table des députés à cet effet.
L’église presbytérienne du Ghana souhaite que les homosexuels soient punis d’au moins trois ans de prison. Un mémorandum a été présentée à cet effet, par son représentant lors de l’audience publique sur le projet de loi d’initiative parlementaire intitulé « Promotion des droits sexuels humains appropriés et des valeurs familiales ghanéennes ».
Selon le révérend Nii Amarh Ashitey, directeur des relations œcuméniques et sociales de l’église, c’est une initiative qui vise à dissuader les personnes qui s’adonnent à cette pratique. L’objectif est de voir disparaître « les comportements inacceptables qui nuisent au bien commun de la société ».
« En tant que chrétiens, nous croyons à la miséricorde et au pardon, mais nous croyons également que les punitions doivent être dissuasives, non seulement pour le délinquant, mais aussi pour les personnes qui nourrissent des intentions similaires », a-t-il fait savoir.
En cas d’adoption de ce projet de loi, les homosexuels encourront une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans selon le délit commis. Pour l’heure aucune réaction n’a encore été enregistrée du côté de la communauté LGBTQ
JMG