«Nous espérons, dès l’année 2022, bénéficier des moyens nécessaires à sa mise en œuvre complète, à travers un budget annuel plus important et l’appui de divers partenaires techniques et financiers », s’est réjoui, hier, Adama Toungara, à la faveur d’une rencontre avec les médiateurs délégués, le 15 décembre, à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’hôtel Président de Yamoussoukro.
Il s’est agi, au cours de cette rencontre, de favoriser le renforcement de la paix et de la cohésion sociale, après les violences électorales de l’année 2020. «Cette rencontre a pour objectif de retrouver tous les médiateurs délégués des différentes zones de Côte d’Ivoire. Je fais le constat que la situation sociale s’est apaisée dans tout le pays. Nous allons voir quelles dispositions prendre pour que cette paix qui règne maintenant dans notre pays soit une paix durable. Nous allons aussi faire le point sur les comités de veille et de renforcement de la cohésion sociale installés dans les départements de Côte d’Ivoire», a fait savoir Adama Toungara, le Médiateur de la République. Cette concertation entre dans le cadre de la troisième réunion du Conseil de médiation. Elle se tient chaque semestre pour permettre d’examiner, entre autres, la mise en œuvre des mesures proposées aux fins d’apporter des solutions aux problèmes posés.
Le précédent Conseil de médiation, comme l’a rappelé Adama Toungara, a permis de dresser le bilan et les perspectives des missions post-électorales de réconciliation et d’installation des comités de veille. Mais aussi de mener une réflexion sur le fonctionnement des délégations régionales et la prise en charge des requêtes d’ordre administratif. L’examen de ces différents points a permis de dégager des diligences dont la mise en œuvre va être passée en revue. Afin de poursuivre ces efforts de performance, cette 3e réunion du Conseil de médiation va également examiner les dossiers complexes collectés au siège de l’institution et dans les délégations régionales. «C’est un cadre de concertation et d’échanges sur le fonctionnement de notre institution. Il nous permettra régulièrement de dégager des solutions aux différents obstacles rencontrés dans l’exercice de nos missions, afin de mener une médiation plus dynamique », a-t-il souligné.