Le dialogue politique qui s’est ouvert le 16 décembre dernier a connu son apothéose ce vendredi 04 mars par la production d’un rapport final, approuvé par les différentes parties.
Cette cinquième phase du dialogue politique, conduite par le chef du gouvernement Patrick Achi, a planché sur trois thématiques majeures, à savoir les mesures d’apaisement de l’environnement politique ; la réconciliation nationale ; le cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire.
Les différentes parties qui se sont retrouvées au cours de ces discussions ont abordé un total de 33 points dont 12 ont été retenues ou ont fait l’objet de proposition au termes des pourparlers, soit la moyenne.
Ces points sont entre autres, l’engagement des acteurs politiques à se départir de la violence comme mode d’accession au pouvoir ; le retour à un paiement plus régulier de la subvention aux partis et groupements politiques ; la transmission au Cabinet du Premier Ministre de la liste et des numéros des comptes des personnalités dont les comptes seraient encore gelés. en ce qui concerne les mesures d’apaisement de l’environnement politique.
Au titre de la réconciliation nationale, il été arrêté la mise en place d’un processus de réparation et d’indemnisation des victimes de la crise électorale de 2020 ; la poursuite du renforcement de la culture démocratique et du civisme au sein de la société ivoirienne ; la vulgarisation des modes alternatifs de règlement des conflits en impliquant notamment les chefs coutumiers, les guides religieux et les organisations de la société civile.
Quant au cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire, les points retenus sont la prise en compte des réalités politiques nouvelles en vue du réaménagement de la CEI sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ; la conduite de réflexions par le Gouvernement sur le processus de découpage électoral, sur la base du relèvement du coefficient affecté au critère démographique et en maintenant les acquis ; la révision annuelle de la liste électorale par la CEI conformément au code électoral ; le réexamen du mécanisme de financement des candidats et du remboursement des frais de campagne à l’élection présidentielle ; l’amélioration du système du parrainage citoyen à l’élection présidentielle ; le renforcement de la sécurisation du processus électoral.
Agenor Akré