Jeunesse libérale africaine : L’Ivoirien Idriss Ouattara aux commandes de l’Afrique de l’ouest

Du 16 au 19 juin 2022, s’est tenue l’assemblée générale de la Fédération Internationale de la Jeunesse Libérale (IFLRY). C’était à Dakar au Sénégal. Une occasion saisie par les jeunes libéraux africains pour constituer de façon formelle leur organisation sur le continent. Africaine Libérale ou African Liberal Youth (ALYF) a vu le jour.

Outre les textes revisités et adoptés, ce congrès constitutif a eu pour mission d’élire les nouveaux dirigeants de la nouvelle structure. A qui, il a été clairement demandé de travailler à l’implantation de la nouvelle structure sur toute l’étendue du continent africain.

C’est le marocain Kawtar Mawas qui a été élu comme premier président d’ALYF. Des vice-présidents ont été aussi élus avec pour tâche chacun de conduire aux destinée de l’organisation dans une zone précise de l’Afrique. Pour l’Afrique de l’est, le tanzanien Hamisi Kapalila. Pour l’Afrique du nord, le marocain Wiam Essekkat. Le sud-africain Luyolo Mphithi pour le sud de l’Afrique. Et l’ivoirien Idriss Ouattara pour l’Afrique de l’ouest. Le secrétariat général de l’organisation sera assuré par le ghanéen Clément Boadi. La trésorerie est revenue au sénégalais, Moussa Sow.

Idriss Ouattara, qui est par ailleurs le président des jeunes libéraux de Côte d’Ivoire, a reçu les félicitations du Conseiller diplomatique du Président de la République, Mamadou Haidara. Et du Ministre de la promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou TOURE.

Pour ces deux personnalités, le fait que le poste de vice-président chargé de l’Afrique de l’ouest revienne à la Côte d’Ivoire, « est une victoire et positionne notre pays au cœur du leadership de cette région de l’Afrique ». Cela devrait « renforcer l’intégration entre nos États en termes de libéralisme », souligne Idriss Ouattara. Qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire le pilier du libéralisme. Il a, par ailleurs souhaité son pays abrite le siège de cette institution des jeunes libéraux. Visiblement, la jeunesse libérale africaine veut avoir son mot à dire sur l’échiquier politique africain.

Serge Ndrin