La Coupe d’Afrique des Nations n’aura pas lieu en Côte d’Ivoire, tant qu’aucune solution n’est pas trouvée aux préoccupations des fournisseurs de l’Etat qui durent depuis longtemps, a fait savoir M. Gré Faustin, Président du Syndicat National des Fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (SYNAFECI) dans une note dont nous avons reçu une copie .
Dans une note en date du 9 novembre 2023, le Syndicat National des Fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (SYNAFECI) a demandé à l’État de trouver une solution à leurs préoccupations au risque de menacer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ci-dessous, l’intégralité de la note.
<< Le Syndicat National des Fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (SYNAFECI) interpelle SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Monsieur Robert Beugré Mambé, Premier Ministre et Chef du Gouvernement Ivoirien pour la dérogation ou subvention spéciale pour le paiement de la facture de plus de 82.000.000 FCFA de l’entreprise A.F.C.I, de l’une des doyens des fournisseurs de l’Etat, âgée de 85 ans et le règlement de 78.000.000 FCFA des deux (2) entreprises ivoiriennes ayant fourni des prestations pour l’organisation du 27ème Congrès de l’Union Postale Universelle (UPU) en 2021 en Côte d’Ivoire.
Le SYNAFECI rappelle à toute fin utile qu’il y a également toutes les factures non traitées, non auditées (Inspection Générale des Finances) et non payées dans les Mairies ; Conseils Régionaux, toutes les structures étatiques, sans compter les pressions fiscales (Impôts) et douanières trop, trop élevées qui sont les quelques préoccupations majeures.
La Coupe d’Afrique des Nations n’aura pas lieu en Côte d’Ivoire, tant qu’aucune solution n’est pas trouvée aux préoccupations des fournisseurs de l’Etat qui durent depuis longtemps.
Les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire ne peuvent plus accepter de vivre la misère causée par la mauvaise gouvernance de certains fonctionnaires, administrateurs et ordonnateur de crédit.
Les fournisseurs de l’Etat se détermineront pour leur survie, la pérennisation des entreprises ivoiriennes et la préservation des emplois par une prise de conscience collective.
Le SYNAFECI ne peut plus admettre que des dépenses exagérées non contrôlées (pelouse de terrain de football) s’effectuent alors que des prestations fournies ou travaux exécutés par les fournisseurs de l’Etat, ne sont pas honorées (payées), pas même prises en compte par le Gouvernement Ivoirien sans raison valable et explication.
Comment comprendre que dans un pays comme le nôtre, c’est-à-dire, la Côte d’Ivoire, les Gouvernants parlent à longueur de journée de bonne gouvernance, l’entreprenariat sans être appliquée et soutenue ? De qui se moque-t-ton ? Les structures étatiques sont-elles toutes auditées pour leurs gestions opaques ?
Pourquoi la volonté politique manque-t-elle aux Gouvernants de notre pays pour sanctionner les mauvais gestionnaires des deniers publics et leurs complices ? Pourquoi faire cribler de dettes des fournisseurs de l’Etat en refusant de payer leurs prestations (factures) ?
Pourquoi le Gouvernement Ivoirien reverse-t-il par le canal de la Direction Générale des Impôts (DGI), un tiers (1/3) de la Taxe Spéciale d’Equipement (TSE) qui est la quote-part de toutes les organisations professionnelles du secteur privé ivoirien, à la seule Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) y compris l’utilisation solitaire du bâtiment de six (6) étages appartenant à tous ?
Que gagne le Gouvernement Ivoirien à soutenir et cautionner les mauvais gestionnaires de l’argent de toutes les organisations professionnelles du secteur privé ivoirien, alors que son rôle est d’assainir l’environnement des affaires ? Le SYNAFECI constate trop d’injustices et de favoritismes.
Le SYNAFECI interpelle SEM Alassane Ouattara, Président de la République, le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, Chef du Gouvernement Ivoirien et tous les Ministres en leur demandant humblement de trouver des solutions humaines et rapides aux préoccupations des fournisseurs de l’Etat qui font partie des contribuables ivoiriens.
Le SYNAFECI voudrait que les gouvernants mettent tout en œuvre pour que la solution de la ‘’dette fournisseurs’’ soit une réalité dans tous les Ministères et leurs démembrements et surtout définitive avant l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2023 en Côte d’Ivoire.
Le SYNAFECI ne permettra pas une organisation de prestige où des milliers de milliards de francs CFA seront engloutis pour rien, alors que beaucoup de sociétés ivoiriennes jettent les clés sous le paillasson.
Le SYNAFECI empêchera par tous les moyens légaux avec l’aide de notre grand Dieu vivant et vrai, la tenue de cet évènement coûteux (gaspillage d’argent inutilement), si aucune solution n’est trouvée.
Le SYNAFECI est fatigué du mépris et du non-respect de certains Gouvernants Ivoiriens envers les fournisseurs de l’Etat qui sont des partenaires naturels et essentiels de notre cher pays, la Côte d’Ivoire.
Nous sommes sur quelle planète pour que les Ministres Ivoiriens se comportent comme des dieux, ne pensent qu’à eux seuls, à leurs familles et à leurs suiveurs. La Côte d’Ivoire appartient à nous tous à ce qu’on sache.
Le SYNAFECI réaffirme que, si les préoccupations des fournisseurs de l’Etat, telles que le non traitement, non audit (Inspection Général des Finances), non-paiement des factures des prestations fournies ou travaux exécutés, sans oublier les pressions fiscales (Impôts) et douanières trop trop élevées, l’organisation prestigieuse de la Coupe d’Afrique des Nations en 2023, n’aura pas lieu en Côte d’Ivoire.
Le SYNAFECI prend à témoin, toutes les Servantes et tous les Serviteurs de l’Eternel Dieu vivant et vrai, l’opinion nationale et internationale pour les menaces diverses, intimidations et autres (mort), exercées sur les fournisseurs de l’Etat.
Fernand Appia (SYNAFECI),