Un ancien magistrat en charge du pôle famille au Tribunal de Dijon, en France, a été jugé ce vendredi pour avoir voulu recruter des hommes sur internet pour que ceux-ci violent sa femme et sa fille de douze ans.
D’après des propos rapportés par L’Obs, sur un site de rencontre libertines, Olivier B., qui se faisait appeler Maxivoluptatem, a commencé par indiquer qu’il cherchait des mâles dominants pour sa femme qu’il désignait comme une « mère de famille salope » qu’il avait envie de regarder « se faire baiser ». Puis, au fur et à mesure, a fini par proposer la même chose pour sa fille de douze qu’il a appelé « Louane ».
Il racontait à ses interlocuteurs que sa fille est une « petite espionne », « vierge », qu’il fallait « déniaiser » avec « des petites gifles » et en lui « arrachant de force ses vêtements ». « Tu vas la forcer », leur répétait-il.
Poussant plus loin le sadisme, Maxivoluptatem suggérait même aux personnes intéressées que la petite soit « humiliée » et qu’ils urinent sur elle. Ensuite, ils les encourageaient à s’y mettre à plusieurs et même dans un « réseau de pédo ». Il envoyait aussi des photos de sa fille en maillot de bain ou en tenue légère, le visage parfois flouté, parfois reconnaissable en répétant ses mêmes fantasmes. Il voulait qu’elle soit violée dans sa chambre, après son épouse. Maxivoluptatem assurait que sa femme était d’accord. Que lui ne souhaitait pas être présent mais voulait qu’on lui « raconte ».
Le quinquagénaire finit par être signalé par un utilisateur. Il est ensuite identifié par un enquêteur cyberinfiltré. Il est arrêté et passé en procès pour « instigation, non suivie d’effet, à commettre un viol » le vendredi 18 février 2022, au tribunal correctionnel de Besançon.
Jean-Marc G.