L’ONG « Jeunes Ivoiriens en Action » a célébré la deuxième édition de sa journée annuelle dénommée JIA DAY’S. A quelques semaines de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, la jeunesse a été appelée à plus de responsabilités et d’engagements citoyens en vue de faire de cette CAN une véritable réussite. C’était le dimanche 10 décembre 2023, à la maison de la presse au Plateau.
Engagement citoyen, bénévolat, organisation autour des objectifs de développement durable et partages d’expériences ont jalonné les différentes sessions d’échanges qui ont marqué la deuxième édition de la JIA DAY’S.
Placée sous le thème << la jeunesse ivoirienne en action donne la responsabilité de la CAN à la jeunesse », cette rencontre a servi de lucarne pour inciter les jeunes au devoir civique et moral. Selon M. AFÉLÉ, la préservation de l’environnement reste un élément essentiel pour donner fière allure à la Côte d’Ivoire avant, pendant et après la Coupe d’Afrique des Nations 2023. « Nous devons prendre des initiatives environnementales. Nous devons prendre des mesures pour l’assainir. La CAN ne doit pas être le seul carrefour », a-t-il appelé. A l’en croire, cela passe nécessairement par une prise de conscience collective qui favorise des initiatives durables et bénéfiques pour la Côte d’Ivoire autant à l’échelle nationale que mondiale. C’est pourquoi M. Franck Gozé, jeune entrepreneur et fondateur d’un centre d’incubation et de formation de jeunes, a indiqué que l’engagement citoyen est la clé du développement durable. « A force de tout confier à l’État, nous avons l’impression que la société civile ne fait rien >>, s’est-il indigné, avant de faire des propositions pour inciter la jeunesse à plus de dynamisme et de résilience.
« La première action, c’est de se mettre ensemble pour se fixer une ligne de conduite en tant qu’organisme. Ensuite, le professionnalisme. Il faut que les leaders de jeunesse se forment constamment. Enfin, s’encourager à l’engagement à prendre des initiatives », a-t-il fait savoir.
Pour Franck Gozé, l’écosystème ivoirien est de la responsabilité de l’État. Poursuivant, il a indiqué que la Côte d’Ivoire est un pays libéral, mais rares sont les organismes internationaux créés en Côte d’Ivoire. « Il faut qu’on ait du Made in Côte d’Ivoire. Il faut s’organiser et valoriser les organisations civiles ivoiriennes et africaines », a-t-il proposé.
Tenue en présence de M. Ali Badra Konaté, membre du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), la JIA DAY’S a été une lucarne pour mettre les jeunes face à de nombreux défis qui restent à relever.
Selon M. Ali Badra Konaté, la jeunesse doit encore faire des efforts. « C’est vous qui êtes les propriétaires du pays. L’État peut initier des actions, mais les individus doivent s’engager à créer des produits et services pour servir les autres et l’État viendra derrière pour accompagner », a affirmé le membre du Cesec.
Cette deuxième édition de la JIA DAY’S s’est voulue très rassurante quant à la résolution des jeunes à s’engager pour demeurer responsable pour servir les intérêts de la nation.
Mansour Konaté