Le chantre ivoirien, le plus en vogue en ce moment, Ks Bloom de l’église « Vase d’honneur », avait été invité par des jeunes promoteurs culturels camerounais à Yaoundé pour un concert, il y a quelques jours. Mais l’artiste et son staff qui ont répondu présent à cette invitation allaient vite se rendre compte qu’ils se sont fait berner.
En effet, lorsque l’artiste et son équipe arrivent au Cameroun, les choses ne se passent pas comme prévues. Les promoteurs du concert en question, si on s’en tient aux propos de Ks Bloom, lui-même, dans une vidéo devenue virale sur Facebook, ont refusé de donner la totalité du cachet de l’artiste. Après lui avoir fait faire une conférence de presse pour annoncer ledit concert. Pourtant, même la facture de l’hôtel où résidaient l’artiste et les membres de son écurie, n’avait pas été réglée par les promoteurs du concert. Alors que cela faisait partie, d’après Ks Bloom, des clauses du contrat.
L’auteur de « enfant de Dieu » qui ne comprenait rien à ce qui lui arrivait, avait fait un direct via le réseau social Facebook pour crier son immense mécontentement. Si bien que l’affaire avait été rapidement saisie par plusieurs blogueurs et influenceurs, Ivoiriens et Camerounais pour dénoncer l’attitude des promoteurs du concert. Qui ont pris en otage un des managers de Ks Bloom et ont exigé la somme de 500 mille francs des mains d’un pasteur camerounais de la communauté « Vase d’honneur ». Laquelle communauté souhaitait héberger l’artiste et son équipe.
Dans la foulée, les autorités consulaires ivoiriennes au Cameroun se sont saisies du dossier et ont reçu Ks Bloom. L’artiste depuis l’ambassade de Côte d’Ivoire au Cameroun a pondu un communiqué dans lequel il rassurait tout le monde qu’il était maintenant hors de danger, lui et toute son équipe.
Ce mercredi 1er juin, comme son communiqué l’annonçait, l’artiste et son équipe ont atterri à Abidjan après quelques jours un peu mouvementés au Cameroun.
Rappelons que c’est la deuxième fois qu’un incident de ce type se produit entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun qui sont pourtant deux pays frères. La première fois, c’était à la Can camerounaise où le public ivoirien avait été copieusement hué par les Camerounais lors du match des 1/8 de finale entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire.
Amédée Gbazo