Ce mardi 26 juillet 2022, c’est au moins cinq personnes qui ont trouvé la mort dans la ville de Goma, localité située à l’est de la RDC.
Ces morts interviennent au deuxième jour des manifestations organisées dans le pays pour protester contre la Monusco, le détachement de l’ONU en RDC.
Les manifestants congolais sont opposés à la Monusco, qu’ils accusent d’incapable dans la lutte contre les mouvements armés dans le pays.
«Au moins cinq morts, une cinquantaine de blessés», a posté sur son compte Twitter, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Notons que la présence de certains détachements de l’ONU dans certains pays de l’Afrique pose de plus en plus problème.
En effet, il n’est pas rare de constater que sous nos tropiques, certaines populations ne veulent plus de la présence des Nations Unies.
Il y a même quelques jours, le porte-parole de la Minusma (Mission Multidimensionnelle et Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali), le Français Olivier Salgado avait été chassé du Mali. Un fait qu’on ne pouvait imaginer, dix ans en arrière.
Les autorités de la Transition malienne ont reproché à Olivier Salgado d’avoir véhiculé des informations inacceptables dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens.
Mais de toute évidence, l’ONU devra repenser la stratégie et la conduite de ses soldats sur le terrain. Qui sont très souvent accusés de maltraitance ou d’agression sexuelle en lieu et place des missions qui leur sont assignées.
Cela pourrait permettre à l’ONU de gagner plus en crédibilité auprès des populations. Elle, qui s’est fixée comme objectif initial depuis sa création, de maintenir la sécurité et la paix dans le monde.
Amédée GBAZO