Selon le président du conseil régional du Goh, Joachim Djédjé Bagnon, deux raisons fondamentales expliquent le retard dans la réalisation de certains projets de développement.
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La première, c’est la loi qui encadre l’attribution des marchés aux entrepreneurs. « La loi dit : un entrepreneur qui ne fait le travail qu’on lui demande, tu prends un huissier pour faire le constat et tu écris au ministère du budget et à la direction des marchés publics. C’est eux qui te donnent l’autorisation après constat, pour résilier le contrat de l’entrepreneur. Mais croyez-moi ce n’est pas aussi facile que ça apparait », a expliqué le président Djédjé Bagnon lors de la 4eme session du conseil régional du Goh qui s’est tenue au siège de l’institution le vendredi 18 mars 2022.
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La deuxième raison, ce sont les difficultés que créent certains propriétaires terriens lorsque des villages sont choisis pour la réalisation de certains projets. «Les mêmes qui disent qu’on ne mange pas la croissance, on ne mange pas goudron, ce sont eux qui créent des difficultés. Tu veux construire un collège de proximité dans un village, les villageois te disent, il faut nous acheter le terrain », a-t-il révélé citant le cas du collège de proximité de la sous-préfecture de Guepahouo dans le département d’Oume dont les travaux sont bloqués depuis 2015 parce que les villageois réclament 50 millions de FCFA pour purger leurs droits coutumiers. Mais, finalement, à en croire le président Bagnon, après des négociations, ces derniers ont finalement accepté de céder le terrain gracieusement dans l’intérêt de la sous-préfecture. Les travaux vont bientôt reprendre pour le bonheur des élèves de cette localité.
Guyssoh Kanegnon sur place à Gagnoa.