Plus de deux semaines après la tenue de l’élection à la Fédération ivoirienne de football Fif l’heure est au bilan, en marge de la passation de charge avec le nouvel élu. Ce jour même s’est déroulé cette passation de charge comme annoncé par les responsables du Comité de normalisation.
Mais avant, la présidente du Comité de normalisation a tenu à faire quelques précisions sur l’organisation de l’Assemblée générale élective de la Fif, le 23 avril et sur l’enquête d’intégrité qui au dire de certain faisait peser l’épée de Damoclès sur la tête du nouveau président élu.
Dans cette confession, Dao Gabala ne va pas sans langue de bois, même si elle n’ose pas citer de nom. Elle fait également une révélation de taille sur l’éligibilité des membres du Comité exécutif de la Fif à occuper des postes de responsabilité.
Voici en substance ses propos :
« L’enquête d’intégrité est quelque chose d’incontournable. Il y avait un groupe qui voulait qu’on s’abstienne de l’enquête. Mais elle a été votée. Et chaque candidat a rempli le formulaire FIFA. N’oublions pas aussi que nous avons envoyé les pièces de tous les candidats à la FIFA. Le 22 avril, la FIFA et la CAF nous ont dit que l’enquête d’intégrité ne serait que pour les membres du Comité exécutif après les élections.
Pour les candidats, ils devaient être donnés la veille de l’élection. On le leur a dit. On cherchait les scénarios pour donner les résultats aux candidats quand on reçoit des coups de téléphone de certaines autorités pour dire que la Côte d’Ivoire est en feu. On ne comprenait rien. Ça s’est passé devant la FIFA, devant la CAF, devant les trois (3) candidats. On nous apprend alors qu’un des candidats dit qu’on s’est réuni pour l’exclure de la compétition et que ça n’allait pas se passer comme ça.
Le représentant de la FIFA était étonné. On nous a même dit de suspendre l’assemblée générale du 23 avril. Le monsieur de la FIFA dit si cette assemblée n’a pas lieu, la Côte d’Ivoire sera suspendue. Le représentant de la FIFA a dit à celui qui a créé la zizanie de régler le désordre instauré. Le gouvernement a alors dit de protéger l’assemblée et que sa suspension est levée.
Nous n’avions aucune volonté d’exclure un candidat. Nous avons pris la décision de laisser les 3 candidats concourir. La décision avait été prise depuis. L’élection du président n’est pas sous réserve mais les membres du Comex si, ils attendent l’enquête d’intégrité. Idriss Diallo est définitivement élu »